Le fabuleux secret
Quand j’ai commencé, je dois dire que j’étais très poche. Je le sais parce que mon mari riait de moi en m’écoutant en catimini! Par contre, maintenant il m’écoute parfois pour savoir le dénouement (et voler mes trucs)! Alors, dis-toi que c’est normal que tes premières histoires ne soient pas TOP.
Au début, pars de la base.
TRUC #1 – Prends ton inspiration dans les histoires que tu connais déjà; des livres que tu as lus quand tu étais petite ou des films.
Mais là, attention de ne pas reproduire l’histoire de Frozen; ça se peut que tu te le fasses dire par ton enfant!
Le « Qui »
En fonction de l’âge et des goûts de tes enfants ça se peut que les héros de tes histoires soient bien différents. Pour ma part, j’ai souvent un départ d’histoire avec « c’est une fois un petit garçon qui… » Ou plus souvent encore, « c’est l’histoire d’un « animal quelconque » qui… « . Les animaux ici ont toujours beaucoup l’attention de mes enfants. Ça marche depuis des lustres de faire des histoires d’animaux! Pour ma part, j’ai pas mal fait le répertoire zoologique au complet!
TRUC #2 – Varie tes personnages! Le règne animal est vaste, ne te limite pas! Les histoires avec une araignée, un serpent, une abeille, un rhinocéros, ça marche, tout dépend de la personnalité que tu lui prêtes!
Oublie pas de lui donner quelques caractérisitiques pour lui donner une personnalité : timide, rêveur, aventurier, calme, joueur, courageux, ambitieux, attentif… bref, la liste est longue!
Le « OÙ »
Le démarrage de ton histoire est primordial, car c’est là que tu as l’attention de l’enfant ou… pas pentoute. Alors, en une première phrase (ou 2, on compte pas!), on doit connaître le personnage principal et le lieu où se « tourne »ton histoire. Pour ma part, mes histoires sont souvent dans un milieu naturel, genre la forêt, un champ, un désert, etc. et pour ajouter de l’effet, j’ajoute un peu de localisation comme le continent et/ou le pays, du genre: » la jungle amazonienne en Amérique du Sud » ou « la banquise froide de l’Arctique » .
TRUC #3 – Imagine un lieu que tes enfants vont bien réussir eux-aussi à s’imaginer. Réfère les à ce que vous avez déjà vu ensemble dans une émission ou un livre « documentaire »!
Il faut ouvrir la porte de leur imaginaire!
Le « QUOI »
Ce n’est pas tout, il faut captiver avec le quoi!
Qu’est-ce qui se passe avec notre personnage à cet endroit spécial? Le comment peut être établi de façon plus approfondi pour laisser s’installer l’ambiance de l’histoire.
EXEMPLE BANAL : Il était une fois un phoque qui habitait en Alaska ( tu sais, là où il fait froid et il y a des banquises et des icebergs de glace partout). Il travaillait dans un cirque, et toute le journée il faisait tourner des ballons sur son nez pour les visiteurs qui prenaient pleins de photos, mais un jour… (silence) il en a eu marre de cette vie (autre silence) et il a décidé de s’enfuir…
Bon alors ici, on voit que je viens de prendre mon inspiration dans une vieille toune, mais nos enfants, eux autres, ils l’a connaissent pas, fac why not!
TRUC #4 – N’hésites pas à en faire des parenthèses! Les enfants vont t’en faire pleins aussi, pis c’est parfait comme ça!
Tu manques d’inspiration, fais contribuer tes kids!
Pas de préparation!
Je te rappelle qu’au moment de raconter ton histoire, tu n’es pas du tout préparée d’avance avec une histoire déjà faite, oh non! tu étais en train de gérer bien d’autres choses; des bains, de la vaisselle, du brossage de dents… Bref, tu n’as pas pensé à ton scénario d’avance. Il faut vraiment plonger et, au fur et à mesure. dire ce qu’il nous passe par la tête et essayer de construire quelque chose qui tient un minimum la route! Au début, ce ne sera pas super, je te le rappelle! L’affaire, c’est que les enfants sont beaucoup moins exigeants que nous en terme de performance. Dis-toi bien que ton histoire poche, ils vont l’aimer pareil!
Bon où en étais-je? Oh oui. Le dénouement.
Le fond de l’histoire
C’est beau de faire une belle intro, encore faut-il un développement et une conclusion (tel nos profs de français du secondaire nous le rappellaient si bien)! Pour vrai, on s’entend que c’est pas compliqué, c’est juste beaucoup plus compliqué à écrire qu’à dire, si ça peut te rassurer. Et toi, tu n’auras pas à l’écrire ton histoire!
TRUC #5 – Au dénouement, je te dirais que là, c’est le temps de t’amuser et d’ajouter des personnages, des anecdotes, des surprises, des niaiseries!
Have fun! Pas de limites!
Le message (ou la morale de l’histoire)
Quand tu vois que tu as assez captivé tes chers auditeurs (ou que c’est l’heure du dodo), tu wrappes ça dans une belle conclusion que tu amènes doucement avec un « message ». Tsé, le message du jour que tu as essayé de faire passer plein de fois. Celui qu’on dirait qui rentre pas! Une petite notion sur l’importance du partage peut-être? ou du respect de son prochain? du matériel? des consignes? de la prudence? Ben LÀ ma fille, cest le temps de le puncher! Car TU as leur attention! C’est le pouvoir secret de l’histoire inventée que seule toi détient!
TRUC #6 – Soit subtile dans ton « message » car ils te voient venir plus ils vieillissent!! Et ils risquent de ne plus en vouloir de tes « histoires moralisantes »
J’ai souvent la remarque, ok maman, mais, pis après, qu’est-ce qui s’est passé? quand j’essaie de pousser la réflexion du « message »!!
Alors, j’espère que ce « long » article t’a donner le goût de partir dans l’aventure des histoires imaginaires!
Je suis curieuse de savoir combien de mamans (ou de papas!) racontent des histoires de leur cru ! Si ça te dis, écris-moi un petit commentaire pour me partager ton expérience, j’aimerais trop connaître vos anecdotes avec vos enfants!
N’oublie pas de liker, commenter, ça me fait toujours un immense plaisir de vous lire! Tu peux aussi partager cet article à de nouvelles mamans qui pourraient apprécier ce fabuleux secret!
Merci de m’avoir lu, Eli xxx

Pages : 1 2
2 commentaires
Claude
Super bon article.. j’ai utilisé pour mes enfants ces méthodes car mon père l’a fait avec moi et j’ai l’honneur de le faire aujourd’hui avec mes petits-enfants :je commence toujours mes histoires avec la même formules :il était une fois 2 petits enfants…et je nomme leur prénom…
Les yeux passionné il m’écoute avec les yeux rempli de couleurs,je m’arrange toujours de leur faire vivre ,comme dans un téléroman passer par toute les émotions :peur,joie surprise tristesse et bien sur heureux dénouement…..
Eli Dufour
Merci beaucoup! Désolée du délai, je n’avais pas vu ton commentaire!
Et oui c’est une belle tradition à garder qui va se transmettre aussi à tes arrières petits-enfants, j’en suis certaine!